Période préhistorique : une présence occasionnelle
Quelques artéfacts trouvés dans des sols remués ou rapportés laissent croire à une présence amérindienne occasionnelle durant la préhistoire.
Quelques traces préhistoriques
1617-1677 : la ferme et la maison Hébert-Couillard
L’apothicaire Louis Hébert (Paris, 1575 – Québec, 1627) arrive à Québec avec sa famille en 1617. Il commence aussitôt à cultiver les terres qui lui ont été concédées à la haute-ville. Celles-ci sont érigées en seigneurie en 1626 et forment lefief du Sault-au-Matelot.
En 1621, Hébert donne la moitié de sa concession à sa fille Guillemette (Paris ou Dieppe, 1606 – Québec, 1684) qui épouse Guillaume Couillard (Saint-Malo ou paroisse Saint-Landry de Paris, v. 1591 – Québec, 1663). À la mort de Hébert, le couple est confirmé dans ses droits. L’autre moitié du fief est partagée entre sa veuve, Marie Rollet (? – Québec, 1649), et leur fils Guillaume.
En 1666, Guillemette Hébert vend le fief du Sault-au-Matelot à François de Laval (Montigny-sur-Avre, 1623 – Québec, 1708) pour l’établissement du Séminaire.
Les petits séminaristes logent dans la maison Hébert-Couillard de 1668 à 1677, puis déménagent dans un édifice construit spécialement pour le Petit Séminaire.
Une ferme du 17e siècle
Jardins et champs à la haute-ville
De l’eau et des déchets
Plan des vestiges
Maquettes de l’évolution du site du Séminaire
Plan représentant l’église paroissiale et cathédrale, le presbytère et le Séminaire de Québec en 1670. La lettre E désigne la maison Couillard et porte la mention Les écoliers.
Les Musées de la civilisation, fonds d’archives du Séminaire de Québec, SME-1, T-211, no 14.
1677-1762 : des édifices pour le Séminaire
Durant cette période, plusieurs constructions s’ajoutent, notamment l’aile de la Procure destinée au Grand Séminaire (1678-1681). La guerre de la Conquête oblige la fermeture de l’établissement. Durant le Régime français, le Petit Séminaire a reçu environ 1 000 enfants.
Préparer à la prêtrise et éduquer la jeunesse
Jardins et champs à la haute-ville
De l’eau et des déchets
Maquettes de l’évolution du site du Séminaire
Évolution architecturale du Séminaire de Québec
Détail d’un cartouche d’une carte de Jean-Baptiste Franquelin, 1688.
Jean Baptiste Franquelin, Carte de l’Amérique française septentrionale […], 1688, Service historique de la Marine, Bibliothèque centrale de Vincennes, France, réf. vol. 4040 B (6 bis), copie Bibliothèque et Archives nationales du Québec, Centre d’archives de Québec, Archives françaises, no 21.
1762-1968 : un séminaire, un collège et une université
Après la Conquête, le Séminaire de Québec continue son œuvre. Le Petit Séminaire prend de plus la relève de l’enseignement autrefois offert au Collège des Jésuites. Il est ouvert aux jeunes Canadiens, français et anglais, de toutes confessions désirant faire des études avancées. L’établissement accueille désormais des pensionnaires et des externes.
L’Université Laval est créée en 1852. L’institution bâtit de nombreux pavillons, qu’elle occupe jusqu’à son déménagement à la cité universitaire au cours des années 1960.
Préparer à la prêtrise et éduquer la jeunesse
Jardins et champs à la haute-ville
De l’eau et des déchets
La cour du Vieux-Séminaire vers 1925.
Bibliothèque et Archives nationales du Québec, P600, S6, D1, P381.
1968 à aujourd’hui : un haut lieu patrimonial
Une partie de l’ensemble du Séminaire de Québec est classée par le gouvernement du Québec en 1968. Aujourd’hui, les lieux abritent entre autres le Collège François-de-Laval, le Grand Séminaire, la Résidence des prêtres, l’École d’architecture et les laboratoires d’archéologie de l’Université Laval, le Centre de la francophonie des Amériques et le Musée de l’Amérique francophone.