Patrimoine
Poterie de Cap-Rouge
1860-1870 : des débuts difficiles
La poterie de Cap-Rouge est fondée en 1860 par Henry Howison, John Pye et Zéphirin Chartré dans le but de concurrencer les importations. À l’origine, elle comprend la manufacture proprement dite, dotée de deux fours chauffés à l’anthracite, ainsi qu’un hangar et un quai avec estacade. Plusieurs machines servant à la production sont actionnées à la vapeur. L’industrie vit des débuts difficiles et sera l’objet de ventes successives.
Avantages de la rivière du Cap Rouge
Une manufacture de céramique du 19e siècle
Briqueterie Landron-Larchevêque et ateliers de potiers de la rue De Saint-Vallier
1870-1880 : une certaine prospérité
Durant cette décennie, la poterie connaît une relative prospérité. C’est à ce moment que l’on aurait procédé à un agrandissement et à la construction d’un troisième four. Les céramiques sont distribuées au Québec et dans tout l’Est du Canada.
Une manufacture de céramique du 19e siècle
1880-1892 : déclin et démolition
La dernière mention connue de la poterie de Cap-Rouge date de 1881. La manufacture est démolie en 1892.
Le village de Cap-Rouge vers 1890.
Photographie Jules-Ernest Livernois, Bibliothèque et Archives nationales du Québec, P560, S1, P292.
1892 à aujourd’hui : à l’ombre du viaduc ferroviaire
L’emplacement de la poterie est laissé à l’abandon. En 1906, il est en grande partie exproprié pour la construction du viaduc ferroviaire qui enjambe encore aujourd’hui la rivière du Cap Rouge.