Québec, l'accent d'Amérique

Patrimoine

L’archéologie à Québec

Morrin Centre

La prison de Québec était réputée pour sa propreté et disposait d’une citerne. Selon les règlements, les détenus étaient isolés à leur arrivée, lavés et examinés par un médecin. La paille des matelas était changée tous les mois. Cependant, il est fort probable que l’hygiène individuelle durant la détention laissait à désirer. De plus, la promiscuité favorisait la transmission des maladies et la propagation des parasites.

Plusieurs contenants pharmaceutiques ont été recueillis dans les latrines, donnant un aperçu des maux dont souffraient les prisonniers. Une bouteille provient de la pharmacie Dorvault, un établissement réputé de Paris. Divers médicaments brevetés ont été utilisés, dont la Sarsaparilla de la compagnie Bristol de New York, le Pectoral Cherry du chimiste James Cook Ayer de Lowell, le Radway’s Ready Relief de la compagnie Radway de New York, les pilules du Dr E. J. Coxe de La Nouvelle-Orléans et le Holloway’s Ointment du chimiste Thomas Holloway de Londres et New York.

Les eaux minérales ou gazeuses, vantées pour leurs propriétés curatives, sont représentées par deux bouteilles ovoïdes, l’une deChase Codd & Co., une entreprise londonienne, et l’autre de J. Musson de Québec.

En outre, les boissons alcoolisées ont pu être mises à contribution dans la confection de potions.

Morrin Centre

Morrin Centre : Une prison d’avant-garde du début du 19e siècle

Morrin Centre : Plus que du pain sec et de l’eau

Bouteille portant l’inscription Bristol’s Genuine Sarsaparilla New York, contexte 1813-1867. Ce médicament était fait avec des racines de salsepareille, une plante originaire d’Amérique du Sud. Considéré comme une véritable panacée au 19e siècle, il a été fabriqué par plusieurs compagnies pharmaceutiques. On l’utilise pour purifier le sang et comme tonique, stimulant, régulateur d’hormones et anti-inflammatoire. Il est aussi réputé pour le traitement des maladies de peau et des maladies vénériennes.

Morrin Centre, collections archéologiques de la Ville de Québec, photographie Ville de Québec.

Bouteille de médicament marquée Pharmacie Dorvault Paris et portant les lettres LC à la base, contexte 1813-1867.

Morrin Centre, collections archéologiques de la Ville de Québec, photographie Ville de Québec.

Boîte de médicament en terre cuite fine blanche, contexte 1813-1867. Les pilules du Dr E. J. Coxe de La Nouvelle-Orléans, faites d’extraits de copahu, de salsepareille et de cubèbe, étaient annoncées comme « le remède » pour le traitement de la gonorrhée.

Morrin Centre, collections archéologiques de la Ville de Québec, photographie Ville de Québec.

Bouteille d’eau minérale ou gazeuse marquée Chase Codd & Co Late Soyer & Co High Holborn London, contexte 1813-1867.

Morrin Centre, collections archéologiques de la Ville de Québec, photographie Ville de Québec.

Bassin de toilette en terre cuite fine blanche à décalcomanie, contexte 1813-1867.

Morrin Centre, collections archéologiques de la Ville de Québec, photographie Ville de Québec.

Brosse à dents en os, contexte 1813-1867.

Morrin Centre, collections archéologiques de la Ville de Québec, photographie Ville de Québec.

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