e au 19e siècle - Briqueterie Landron-Larchevêque et ateliers de potiers de la rue De Saint-Vallier - Archéologie - Ville de Québec
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L’archéologie à Québec

Briqueterie Landron-Larchevêque et ateliers de potiers de la rue De Saint-Vallier

Les objets produits par la briqueterie Landron-Larchevêque et par les ateliers de potiers de la rue De Saint-Vallier étaient simples et d’usage courant. Les sites fouillés donnent un aperçu des marchandises mises en marché.

Briqueterie Landron-Larchevêque et ateliers de potiers de la rue De Saint-Vallier

Briqueterie Landron-Larchevêque

À la briqueterie Landron-Larchevêque, la fabrication de briques est bien attestée par les fouilles. Par contre, les traces de production de tuiles sont inexistantes. Les indices du travail des potiers se limitent à un certain nombre de tessons comportant des défauts.

Plan des vestiges de la briqueterie Landron-Larchevêque

Le four à briques

Les vestiges dégagés appartenaient à un four temporaire. Ce type de four était formé par l’empilement des briques à cuire et était démonté une fois la cuisson terminée. Il générait beaucoup de rejets, puisque les briques près du foyer étaient fréquemment trop cuites, alors que celles sur le pourtour ne l’étaient pas assez. Les témoins archéologiques comprennent, entre autres, un grand nombre de briques dispersées présentant divers degrés de cuisson. Plusieurs portent des empreintes de moulage, de manipulation et d’enfournement qui prouvent qu’elles ont été façonnées de manière artisanale.

Briques recueillies à la briqueterie Landron-Larchevêque, contexte 1688-1755. Leur dureté et leur couleur varient considérablement.

Briqueterie Landron-Larchevêque, collections archéologiques de la Ville de Québec, photographie ministère de la Culture et des Communications du Québec.

L’atelier de potiers Pierre Vincent

Les rejets de production recueillis dans la rue De Saint-Vallier devant l’atelier de Pierre Vincent ont été associés à ce potier, mais ils pourraient provenir d’autres artisans ayant utilisé ses installations ou demeurant à proximité.

Les archives révèlent que Pierre Vincent a eu recours à au moins deux sources d’argile. De 1782 à 1785, il prend sa terre en bordure de la rivière Saint-Charles, tandis qu’en 1802 et 1803, il s’approvisionne sur un terrain situé à la Canardière, le long du fleuve Saint-Laurent.

Les deux dépôts mis au jour renfermaient des fragments de terrines, de plats à aile, de bols ou de plats creux, de contenants indéterminés et des accessoires d’enfournement. Le premier dépôt contenait, de plus, un tesson de couvercle ainsi que des fragments de plats à aile décorés de lignes d’engobe blanc, de pots à fleurs non glaçurés et de carreaux à touraillage. Ces derniers servaient au séchage de l’orge dans les brasseries et les distilleries, qui étaient nombreuses à Québec.

La pâte des pièces va du jaune rougeâtre au rouge. La glaçure leur donne une couleur jaune, orangée, rouge, brune ou verte. Elle présente souvent des mouchetures ou des points d’oxydation.

Fragments de terrines, contexte 1775-1800.

Atelier de potiers Pierre Vincent, collections archéologiques de la Ville de Québec, photographie Ville de Québec.

Fragments de plats à aile avec décor d’engobe blanc, contexte 1775-1800. On remarque aussi ce décor chez les potiers de Philadelphie et de Saint-Denis-sur-Richelieu.

Atelier de potiers Pierre Vincent, collections archéologiques de la Ville de Québec, photographie Ville de Québec.

Fragment de couvercle, contexte 1775-1800.

Atelier de potiers Pierre Vincent, collections archéologiques de la Ville de Québec, photographie Ville de Québec.

Carreaux à touraillage à l’usage des brasseries et des distilleries, contexte 1775-1800.

Atelier de potiers Pierre Vincent, collections archéologiques de la Ville de Québec, photographie Ville de Québec.

Fragments de terrines, contexte 1775-1800.

Atelier de potiers Pierre Vincent, collections archéologiques de la Ville de Québec, photographie Ville de Québec.

Fragments de terrines, contexte 1775-1800.

Atelier de potiers Pierre Vincent, collections archéologiques de la Ville de Québec, photographie Ville de Québec.

Fragments de plats à aile, contexte 1775-1800.

Atelier de potiers Pierre Vincent, collections archéologiques de la Ville de Québec, photographie Ville de Québec.

Tessons divers, contexte 1775-1800. À noter la pièce de droite pourvue d’une glaçure verte et décorée de lignes blanches. Il s’agit du seul exemple de ce type dans la collection Vincent.

Atelier de potiers Pierre Vincent, collections archéologiques de la Ville de Québec, photographie Ville de Québec.

L’atelier de potiers Poitras

Les rejets de production de l’atelier des frères Jean-Baptiste et François Poitras ont été trouvés sur les lieux mêmes de leur habitation, qui leur servait aussi de lieu de travail. Ces potiers possédaient également des terrains le long de la rivière Saint-Charles où ils pouvaient s’approvisionner en argile.

Les fragments recueillis appartiennent à des plats à aile, des terrines, des plats creux et des pots. La pâte des pièces est orangée. La glaçure leur donne une couleur jaune, orangée, rouge, brune ou verte. Elle présente souvent des taches plus foncées.

Plusieurs plats à aile sont ornés de lignes d’engobe blanc. Un animal miniature recouvert d’une glaçure jaune et décoré de points d’engobe ainsi que des carreaux à touraillage font aussi partie de la collection archéologique.

Fragments de plats à aile décorés de lignes d’engobe blanc, contexte 1800-1845.

Atelier de potiers Poitras, collections archéologiques de la Ville de Québec, photographie Ville de Québec.

Fragments de plats à aile décorés de lignes d’engobe blanc, contexte 1800-1845.

Atelier de potiers Poitras, collections archéologiques de la Ville de Québec, photographie Ville de Québec.

Rebord de plat à aile soumis à la première cuisson seulement, contexte 1800-1845.

Atelier de potiers Poitras, collections archéologiques de la Ville de Québec, photographie Ville de Québec.

Rebord de bol, contexte 1800-1845.

Atelier de potiers Poitras, collections archéologiques de la Ville de Québec, photographie Ville de Québec.

Rebord de bol, contexte 1800-1845.

Atelier de potiers Poitras, collections archéologiques de la Ville de Québec, photographie Ville de Québec.

Jouet d’enfant, contexte 1800-1845.

Atelier de potiers Poitras, collections archéologiques de la Ville de Québec, photographie Ville de Québec.

Carreau à touraillage à l’usage des brasseries et des distilleries, contexte 1800-1845.

Atelier de potiers Poitras, collections archéologiques de la Ville de Québec, photographie Ville de Québec.

Carreaux à touraillage à l’usage des brasseries et des distilleries, contexte 1800-1845.

Atelier de potiers Poitras, collections archéologiques de la Ville de Québec, photographie Ville de Québec.

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