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Patrimoine

L’archéologie à Québec

Parc des Moulins

1700-1786 : le moulin des Jésuites

Les Jésuites, seigneurs des lieux, exploitent un moulin à scie dans cette partie de la rivière du Berger dès la première moitié du 18siècle. Le moulin est abandonné en 1759, au moment de la Conquête.

1786-1854 : le moulin Bédard

En 1786, François Bédard achète le terrain où se trouve l’ancien moulin des Jésuites. La famille Bédard possède déjà un moulin à scie en aval de la rivière. D’autres moulins s’ajoutent au tournant du 19e siècle, faisant de cette zone un véritable centre industriel.

1854-1931 : des moulins de toutes sortes

Le moulin à scie Bédard passe aux mains de John Samuel Hill en 1854. Le nouveau propriétaire, un important marchand et manufacturier de tabac à chiquer et à priser de Québec, le transforme en moulin à tabac. Par la suite, l’entreprise est vendue à Édouard-Raphaël Fréchette (1871), à Miller et Lockwell (1896) et à Joseph Douville (1912). Les installations sont détruites par un incendie en 1921, ce qui met fin à la production.

En 1861, Joseph Plamondon, un résidant de Charlesbourg, achète le terrain où était situé l’ancien moulin des Jésuites et les parcelles voisines. Il y implante une scierie et une fabrique d’allumettes. Les allumettes de la fabrique Plamondon, les Télégraph, ont connu un grand succès commercial.

Durant la période 1850-1890, ces entreprises côtoient un moulin à farine et une fabrique de douves, appartenant au marchand Alexandre Moffette de Québec, ainsi qu’un moulin à carder et une manufacture de semelles de bottes. L’activité industrielle se déplace ensuite vers les grands centres urbains comme Québec. Abandonnés, les lieux servent de dépotoir.

Le moulin à tabac Douville

La fabrique d’allumettes Plamondon

Le moulin à tabac Douville au tournant du 20e siècle.

Bibliothèque et Archives nationales du Québec, P625, S44.

1931-2006 : le Jardin zoologique de Charlesbourg

Le gouvernement du Québec devient propriétaire du secteur au début des années 1930. Une ferme expérimentale d’élevage d’animaux à fourrure et un jardin zoologique sont bientôt créés.

Un des bassins destinés aux oiseaux du Jardin zoologique.

Photographie Jean-Paul Body, 1962, Bibliothèque et Archives nationales du Québec, P600, S6, D2, P57.

2006 à aujourd’hui : le parc des Moulins

Le Jardin zoologique ferme ses portes en 2006. Une section d’environ neuf hectares est détachée de la propriété pour former le parc des Moulins.

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