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Patrimoine

L’archéologie à Québec

Îlot Hunt

L’îlot Hunt est avant tout un quai marchand. Pièces de monnaie et jetons, sceaux à ballot, pièces de tonneaux, marchandises reflètent les activités commerciales. Habituellement, c’est par l’absence de marques d’usure et l’abondance d’articles semblables que les artéfacts peuvent être rangés au nombre des produits du commerce.

Îlot Hunt

Plan des vestiges

Pièce de monnaie à l’effigie de Louis XIV (roi de 1643 à 1715).

Îlot Hunt, collections archéologiques de la Ville de Québec, photographie Ville de Québec.

La traite des fourrures au 17e siècle

Pour le 17e siècle, le sol de l’ancienne grève a livré plus de cent perles de verre destinées à la traite des fourrures. Certains objets courants particulièrement prisés par les Amérindiens pourraient également faire partie des biens d’échange, comme un couteau pliant, des retailles de cuivre, des épingles, un hameçon, des plombs de chasse et des pierres à fusil.

La présence amérindienne se manifeste par quelques éclats de pierre, une ébauche de pipe en pierre ainsi que par des objets en écorce de bouleau. Des restes de résine évoquent le colmatage des canots.

Perles de verre, couteau pliant à pivot et retailles de cuivre, contexte 1660-1700.

Îlot Hunt, collections archéologiques de la Ville de Québec, photographie Ville de Québec.

Éclats et ébauche de pipe en pierre de type micmac, contexte 1660-1700.

Îlot Hunt, collections archéologiques de la Ville de Québec, photographie Ville de Québec.

Contenants en écorce de bouleau, contexte 1660-1700.

Îlot Hunt, collections archéologiques de la Ville de Québec, photographie Ville de Québec.

Des marchandises dispersées sur la grève

Lors de la manutention des marchandises, les emballages (caisses, barils, ballots) se brisaient parfois, répandant leur contenu. Cela expliquerait en partie l’abondance des menus objets dans la couche de grève du 18e siècle.

Marché Finlay : Reflet de la population de Place-Royale au 19e siècle

Épingles, contexte 1760-1800.

Îlot Hunt, collections archéologiques de la Ville de Québec, photographie Ville de Québec.

Fils de laiton et attaches servant entre autres à fixer le papier, le tissu ou la cire autour des bouchons de liège ou des pots de conserve, contexte 1760-1800.

Îlot Hunt, collections archéologiques de la Ville de Québec, photographie Ville de Québec.

Boutons à œillet et bouton de manchette en laiton à motifs décoratifs, contexte 1760-1800.

Îlot Hunt, collections archéologiques de la Ville de Québec, photographie Ville de Québec.

Boucles de ceinture et de chaussure, contexte 1760-1800.

Îlot Hunt, collections archéologiques de la Ville de Québec, photographie Ville de Québec.

Commerçants et hôteliers du 19e siècle

Un important dépôt de vaisselle, constitué d’objets entiers fragmentés mais sans marques d’usure, témoigne des activités marchandes au moment de la construction du quai de John Chillas en 1822.

De même, un nombre impressionnant de pièces de vaisselle, de bouteilles à bière et à bière d’épinette, de bouteilles à vin, de pipes, caractéristiques de la période 1850-1875, signalent la présence d’établissements hôteliers sur les lieux.

Plat de service en porcelaine chinoise rejeté vers 1822.

Îlot Hunt, collection archéologique de référence de Place-Royale, photographie Ville de Québec.

Des insectes témoins du commerce des grains

Plusieurs résidants de l’îlot Hunt et du voisinage faisaient le commerce des céréales.

Parmi les insectes identifiés à la suite des fouilles archéologiques se trouve la calandre des grains, fléau de tous les greniers du monde. D’autres insectes sont plutôt reliés aux moisissures qui se forment dans les grains entreposés.

Calandre des grains.

Dessin Commission canadienne des grains.

La vaisselle et les luminaires de Vallerand enr.

Le commerce Vallerand occupait une partie de l’ancien entrepôt Chillas. Dans le vide sanitaire de cet entrepôt, les archéologues ont recueilli plus de 5 000 objets, probablement jetés entre 1883 et 1924.

La collection permet d’imaginer l’ornementation chargée des intérieurs de cette époque.

Elle comprend également de nombreux échantillons de céramique d’hôtellerie qui proviennent de plusieurs fabriques et portent le nom de clients d’un peu partout dans l’immense Empire britannique.

Fouilles à l’entrepôt Chillas.

Photographie Ville de Québec.

Remontage des pièces de la collection Vallerand.

Photographie Ville de Québec.

Objets de la collection Vallerand mis en valeur à l’Auberge Saint-Antoine, période 1880-1980.

Îlot Hunt, collection archéologique de référence de Place-Royale, Auberge Saint-Antoine, photographie Victor Diaz Lamich.

Pichet de la collection Vallerand mis en valeur à l’Auberge Saint-Antoine, période 1880-1980.

Îlot Hunt, collection archéologique de référence de Place-Royale, Auberge Saint-Antoine, photographie Victor Diaz Lamich.

Contenant en forme de soulier de la collection Vallerand, contexte 1883-1924.

Îlot Hunt, collection archéologique de référence de Place-Royale, photographie Ville de Québec.

Vase de la collection Vallerand, contexte 1883-1924.

Îlot Hunt, collection archéologique de référence de Place-Royale, photographie Ville de Québec.

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